On prétend que les chiens sont des animaux très intelligents.
Moi je les trouve stupides.
Quelle plus grande offense à l'intelligence, en effet, qu'un chien qui aboie bêtement pendant des heures pour un oui, pour un non ?
Et leurs maîtres qui ajoutent leurs propres cris de roturiers pour essayer de faire taire ces furies sur pattes, que c'est pitoyable !
Aucun chien au monde ne sait faire la distinction, pourtant très élémentaire, entre un facteur et un cambrioleur : aux deux il réserve sa morsure sans objet. Ou bien au contraire, à l'invité et au voleur il fait le même accueil caressant, habitué à sauter au cou de tout ce qui entre chez le maître. Ou à poursuivre loin dans la rue de sa hargne stérile ce qui en sort : homme, chat, vélo, papier dans le vent... Quand il n'affiche pas une olympienne indifférence pour l'humanité et toute la création, le gros toutou placide qui ne sert à rien et qui mange comme quatre !
Le chat est subtil, le chien épais. Le félin grimpe aux arbres, file sur les gouttières, côtoie les sommets, l'aboyeur rase le caniveau. Le mistigri sent bon la plume, la paille et l'aventure, le fils de Cerbère pue à faire vomir.
L'hôte des belles gens est distingué, discret, élégant, mystérieux, le gardien de maison de la plèbe est grossier, bruyant, trivial, sans surprise.
Les chiens ne me semblent faits que pour aboyer, mordre, chier sur les trottoirs.
Et, accessoirement, pour mesurer la bêtise, l'abrutissement ou la sénilité de leurs maîtres selon leur poids, leur race ou leurs taux d'aboiements.
mercredi 16 janvier 2008
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Hi hi. Alors là ! ça m’en bouche un coin ce site ! cette fois-ci on va vivre vraiment comme des chiens en laisse. Euh… pire, avec des puces. Quelle belle perspective. ^^
RépondreSupprimerJe n'en veux pas moi de cette "perspective" c'est la mort assuré, ces puces sont soit implantables dans la main, le dos, le torse, le bras, soit... Dans le cerveau, dans ta tête, en plein milieu de tes neurones, empêchant des connexions nerveuses, qui te rendent très très rapidement mort (cérébrale) mais le corps seraient contrôlabes, je ne veux pas de cette extermination!!!! Les exemples sont extrêment nombreux qui en parle, prévenez vos proches!
RépondreSupprimerQuelle poire quand même cette bênêtementvotre !
RépondreSupprimerVous n'êtes pas gentil Anonyme avec Naturellementvotre.
RépondreSupprimerElle est bio...
VIVEMENT LA PUCE !
Marie l'Ange
bof, je pense que la liberté est un état d'esprit, et la masse ne l'a pas. Celle-ci puise dans sa nature grégaire (grégarité =refus de savoir par pur confort) un equilibre psychique dans une soumission collective, à une morale autoritaire. son credo, naître par la masse pour servir la masse. Une chaîne supplémentaire sous forme de biopuce n’y changera pas grand-chose à mon avis.
RépondreSupprimerJuste réflexion Barbie !
RépondreSupprimerPeu d' "élus" échappent à la masse. Très peu, trop peu. Même ceux qui la louent à grand renfort de hululements, traînent leur lourd boulet ancestral dans le plus parfait aveuglément.
Et pourtant, il suffit de si peu...
Marie l'Ange
Franchement c'est plus qu'un peu bateau, l'opposition chien balourd / chat subtil. Il y a des chats très bêtes même s'ils restent gracieux, certes. Et des chiens très fins et discrets... Les plus intéressants individus de ces deux espèces échappent à ces caractéristiques bien tranchées dont je ne vois pas bien l'intérêt de faire un billet...
RépondreSupprimerMon chien me suivait partout. Quand je pleurais il venait poser ses grands yeux sur mes genoux. Quand je riais il était heureux, quand je lui parlais, il gémissait parfois tant il avait mal de ne pas me répondre. Quand il est tombé malade, je lui ai dit de pas me laisser et il a lutté mon pauvre chien, car il voyait tant de souffrance en moi. Et puis un soir il m'a fait comprendre qu'il pouvait plus... Et j'ai étouffé, j'ai hurlé, jai pleuré, je lui ai demandé pardon. Mais bien sûr mon chien à moi, c'était le plus beau, le plus noble, le plus sympa des chiens. Chaque matin il est là à côté de moi quand je cours. Je sais pas encore le remplacer. Et en plus il aboyait jamais... et si ça existe Monsieur... ça existe...
RépondreSupprimerInès